Histoire religieuse
Jusqu'en 1845 les habitants de l'Entre-Deux n'avaient pas encore d'église. Pour remplir leur devoir religieux ils devaient faire un long et pénible parfois même un périlleux voyage à ST-Louis ou ST-Pierre.

Le 13 Février 1844 l'abbé GUERET alors curé de ST-Pierre célébra la première messe à l'Entre-Deux dans la maison de Vital HOARAU (petit-fils de Jean HOARAU 2ème concessionnaire).
Le 19 Juillet 1845 ce même prêtre assisté de l'abbé JOLY qui sera le premier desservant de la localité posa et bénit solennellement la première pierre de l'église du village. Elle fut créée sur un terrain donné par Vital HOARAU tout comme le cimetière.
En outre, ce notable fit don des matériaux nécessaires à la construction de l'édifice. Le reste du financement provenait de métropole. L'église fut consacrée à St-Vincent de Paul à la demande du curé JOLY.
Le cimetière fut créé en juin 1845 et M.. CERVET fut le premier habitant de la localité à y être enterré. Les successeurs de l'abbé JOLY furent M. DOUCET, M. HERMAN, M. JOFFARD, M.LUCIENNE, M. PLASSIARD.
C'est à l'initiative de ce dernier que l'établissement des Frères des écoles chrétiennes a été créé en 1861. Durant les années 1930, l'église fut décorée d'une fresque très colorée représentant St-Vincent Paul, elle fut détruite lors de la réfection de la toiture en 1977 sous l'`re du Père JAFFRET.
La chapelle du DIMITILE fut construite par Césaire SEVERIN vers 1920. Elle fut ébranlée par le cyclone de 1948 et fut remplacée par l'édifice actuelle, à la fin des années 1970 par le maire de l'époque Daniel THOLOZAN. VITAL HOARAU (1794/1864) : Un personnage manquant de la commune. Il fit de nombreux dons à l'église locale en tant que mécène, comme il était de coutume pour la bourgeoisie de l'époque.
Outre la cession du terrain de l'église et du cimetière qui avait en contre partie la mise à disposition à titre gratuit de deux bancs à l'intérieur de l'église pour cette famille. Par la suite, le nouveau curé du village a voulu limiter ce privilège en leur cédant qu'un seul banc, ce qui a entraîné son retrait de toute vie public, civile et religieuse locale.
Ainsi VITAL HOARAU a démissionné de son poste d'adjoint spécial et du conseil d'administration de la <Fabrique>. À sa mort, le curé du village aurait même refusé de lui donner l'extrême-onction, ce qui représentait énormément au plan symbolique à cette période.
Source: Albert JAUZE (Historien). "Monographie d'une région campagnarde"